L’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) a rendu publique mi-septembre une enquête réalisée dans un parc où les chasseurs peuvent à loisir traquer et tuer les sangliers, élevés pour l’occasion, en toute légalité.
L’ASPAS révèle la cruauté des participants qui, sachant que les animaux ne peuvent en aucun cas s’échapper, font durer le plaisir en blessant les sangliers et en les pourchassant aussi longtemps que leur vice le leur dicte. Abject.
Nous vous parlions dans nos deux précédents numéros du cas du sanglier, son classement en tant que « nuisible » (ou « susceptible d’occasionner des dégâts ») et de son élevage. La transparence dans la gestion de ces animaux est indispensable et nous en avons besoin urgemment pour mettre au clair l’intérêt prétendu de cette gestion, et les vraies responsabilités dans les dégâts que les animaux peuvent occasionner.
La chasse en enclos est absolument immorale : les animaux, habitués à l’humain, sont des cibles si faciles que tout chasseur qui se respecte un minimum devrait avoir honte de les tuer ainsi. Cela renforce l’image caricaturale qu’a le public de la chasse et des chasseurs. À croire que ce n’est pas tellement une caricature, finalement. Écœurant.
Sophie Hild
Signer la pétition de l’ASPAS : Stop à la chasse en enclos !