Billet du président

Je vous présente les vœux les plus vifs pour l’année 2016. Qu’elle apporte à nos amis, bienfaiteurs et lecteurs, ainsi qu’à leurs proches, la santé, le bonheur et la réussite. Qu’elle soit porteuse de progrès pour le bien-être et les droits des animaux, pour lesquels notre fondation combat.

2015 a été une année d’activité intense pour la LFDA, conclue par le colloque international « Le bien- être animal, de la science au droit » organisé par la LFDA les 10 et 11 décembre à l’Unesco.

Sophie Hild avec le concours de Jean-Claude Nouët avait réuni des intervenants de très haut niveau venus du monde entier ; les résumés de leurs remarquables présentations figure dans le cahier central de cette revue. Les actes intégraux devraient être publiés dans les douze prochains mois.

Les interventions ont toutes donné lieu à un dialogue ouvert avec un public nombreux ; en effet la salle était comble, et nous avons été obligés d’écarter les inscriptions trop tardives.

L’organisation d’un tel colloque représente une charge de travail très importante et des frais significatifs, mais je suis convaincu que ce colloque, comme celui organisé par la LFDA en 2012 sur la souffrance animale, est très utile. Il a fait apparaître les progrès rapides de l’éthologie dans le monde ; il a souligné que dans tous les pays, la société réclame de plus en plus que les animaux – en particulier les animaux d’élevage – n’aient pas à subir de souffrances qui ne soient évitables, et qu’ils puissent bénéficier de conditions de vie acceptables.

La réalité de ces conditions diffère beaucoup de pays à pays, de continent à continent. Ces échanges entre scientifiques, responsables administratifs et professionnels doivent se poursuivre, et nous nous attacherons à les favoriser dans les années à venir sous forme de séminaires ou de réunions de travail.

La mondialisation, nous le savons, peut apporter le meilleur comme le pire selon qu’elle permet le dialogue et le progrès scientifique, l’échange et la diffusion des bonnes pratiques, ou au contraire qu’elle se traduise au nom d’une concurrence sauvage par des atteintes à l’éthique, au respect de la vie, à l’équilibre durable de notre planète.

Face à cet enjeu, la LFDA a un rôle à jouer au niveau national, européen et mondial.

Louis Schweitzer

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