La France vient de prendre position sur la question de la captivité des cétacés: « La reproduction des orques et des dauphins détenus en France est désormais interdite. Ainsi, seuls les orques et les dauphins actuellement régulièrement détenus peuvent continuer à l’être, sans ouvrir à de nouvelles naissances.»
La LFDA au coté d’autres ONG a activement participé depuis un an maintenant à l’élaboration de l’arrêté du 3 mai 2017 fixant dorénavant les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements présentant au public des spécimens vivants de cétacés. En interdisant la reproduction de ces cétacés, le nouveau texte prévoit donc la fin de la captivité des cétacés, mais il impose également aux delphinariums existants d’importantes mises aux normes d’ici 6 mois et 3 ans pour le gros œuvre. L’utilisation des produits chlorés est interdite, les programmes d’interaction entre le public et les animaux ainsi que les spectacles de nuit le sont également. Ainsi, s’ils souhaitent continuer à donner en spectacle leurs cétacés, l’intégralité des delphinariums devra creuser de nouvelles piscines dont les couts sont estimés entre 10 et 20 millions d’euros.
La Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences se réjouit de la parution de cette nouvelle règlementation. Trente-six années se seront écoulées depuis la publication du dernier arrêté encadrant l’hébergement des cétacés pour que la France interdise enfin l’exploitation des dauphins et orques exhibés dans des bassins incompatibles avec les besoins des animaux.
Pour en savoir plus :
Dauphins et orques : dans l’enfer des piscines – revue n° 90 de la LFDA
A paraître : Delphinariums : l’arrêté qui met fin à la captivité des cétacés ! – revue n° 93 de la LFDA