Il y a 40 ans aujourd’hui, la LFDA participait à la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’animal à la Maison de l’Unesco. En plaçant clairement l’humain parmi les animaux, la Déclaration eut une influence considérable en accompagnant une meilleure compréhension scientifique et éthique des animaux.
« Elle fut la première à jeter les bases d’un nouvel équilibre dans les rapports que l’Homme entretient avec l’animal, et à proclamer l’égalité des espèces face à la vie. A cet égard, elle constitue toujours le texte le plus ambiteux qui ait jamais été rédigé » dixit le juriste Jean-Marc Neumann, ancien vice-président de la LFDA.
Elle marqua le passage d’une considération purement compassionnelle de l’animal vers une considération éthique. Il ne s’agissait plus seulement de « protéger » les animaux mais de leur reconnaître des droits fondamentaux, dont celui de ne pas être soumis à des traitements cruels ou de ne pas voir leur espèce disparaître par la faute de l’Homme.
Sans portée juridique contraignante, son but a toujours été la reconnaissance de ces « droits éthiques » dans le « Droit » pur, d’influencer les textes juridiques vers une meilleure prise en compte du respect des animaux.
Lue en anglais, en arabe puis en français devant 2000 personnes, dont les ambassadeurs de 14 pays, l’événement fut largement salué par la presse internationale.
En 1989, son texte fut révisé à l’initiative de la LFDA. Le texte est accessible ici.
En 2018, le texte est à nouveau amendé et passe à 8 articles. Plus concise, cette nouvelle version de la déclaration gagne en efficacité et a pour but d’obtenir le soutien des politiques afin d’être transcrite, au moins dans son esprit de respect envers les animaux, dans les lois et réglementations.