En novembre, la Fondation Ligue française des droits de l’animal, dans une lettre commune cosignée par les présidentes et présidents de 7 autres organisations (association Code animal, fédération France Nature Environnement, fondations Assistance aux Animaux, Brigitte Bardot, Trente millions d’amis, et deux sociétés, Société Protectrice des Animaux et Société Nationale de Défense des animaux) a demandé au Ministère de l’écologie l’arrêt progressif de la détention d’animaux d’espèces sauvages dans les spectacles itinérants au fur et à mesure de la mort des animaux.
La Fondation LFDA et les 7 autres organisations de protection et de défense des animaux et de la nature ont fait part au Ministère de l’écologie de leurs recommandations dans le cadre d’un examen critique d’un projet d’arrêté réglementaire fixant les conditions de détention des animaux d’espèce sauvage dans ces spectacles Comme le reconnaissent nombre de scientifiques spécialistes de la vie animale, la détention de tels animaux dans ces établissements de spectacle leur imposent en effet des conditions de vie totalement incompatibles avec le respect de leur rythme biologique et la satisfaction de l’ensemble de leurs expressions comportementales, tels que les comportements sociaux, les comportements d’explorations dans des espaces suffisamment vastes, aquatiques, terrestres ou aériens selon les cas. C’est exactement ce que la LFDA ne cesse de dénoncer publiquement depuis 1980.
La Fondation LFDA, auteur en 2000 d’un dossier remarqué et très complet présentant la condition des animaux dans les cirques (itinérants ou non) et analysant les réglementations sur la détention de ces animaux, rappelle qu’elle avait déjà justifié en 2007 une demande collective, avec 12 autres organisations, auprès du cabinet du ministre de l’écologie, puis au groupe de travail n° 3 des Rencontres «Animal et société» au Ministère de l’agriculture, le printemps dernier, pour obtenir l’immatriculation des animaux sauvages détenus dans les cirques et l’arrêt progressif de leur détention.