L’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) a rendu publique mi-septembre une enquête réalisée dans un parc où les chasseurs peuvent à loisir traquer et tuer les sangliers, élevés pour l’occasion, en toute légalité.
Avant, on faisait pondre les poules et on mangeait les poulets. Pour une même race, tous les animaux étaient utilisés. Aujourd’hui, fini la mixité : à force de sélection, nous avons obtenu des races où les poules sont des « machines de guerre » en matière de production d’œufs, avec en contrepartie des mâles maigrelets ne répondant pas aux besoins du marché. Les « poulets » que l’on mange sont des jeunes mâles et femelles de races ayant été sélectionnées pour faire de la chair aussi rapidement et efficacement que possible, au détriment de leur bien-être (fragilité osseuse résultant en fractures, etc.).
La détention d’ours en captivité est autorisée en France, dans les zoos évidemment, dans les cirques également, mais aussi par des « montreurs d’ours », c’est-à-dire des dresseurs qui se promènent de commune en commune, souvent à l’occasion de fêtes « médiévales », pour produire un ours en spectacle. Pourtant, nous ne sommes plus au Moyen-Âge !
À New York, un nouveau projet de loi municipal pourrait mettre un terme à la vente de foie gras dans la ville. Déposé en janvier par une élue municipale, il prévoit d’interdire la vente de produits issus du gavage forcé d’oiseaux, pour des raisons de souffrance animale. Le conseil municipal devrait se prononcer sur le texte cet automne. Cependant, il s’agit du troisième projet de loi similaire présenté au conseil municipal en huit ans
Il y a un peu plus d’un an, l’Académie Vétérinaire de France (AVF), a adopté un avis sur la nécessité de renforcer la prévention et la lutte contre les « hypertypes » canins. De quoi s’agit-il exactement ?
Affectés par le virus de la peste porcine africaine (PPA), les porcs chinois sont abattus en masse. Avec une répercussion positive pour les exportateurs étrangers.
Après la publication de deux romans où les hommes évoluaient déjà dans la nature, Loïc Gouëllo, vétérinaire de formation et inspecteur général de la santé publique vétérinaire, donne la parole aux animaux dans un recueil de fables.
L’Europe des animaux est paru peu de temps avant les élections européennes du 26 mai dernier, et ce n’est pas un hasard. En effet, cet ouvrage se veut une ode à l’Union européenne (UE) en tant que législateur sur la protection des animaux. Il souligne toutefois les limites et les manquements de l’UE en la matière, et fait aussi la part belle à l’échelon national.
Depuis le mois de septembre 2018, la Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences communique sur l’initiative citoyenne européenne (ICE) lancée par Compassion in World Farming pour mettre fin à l’élevage en cage. Dans ce numéro – le dernier avant la fin de l’ICE en septembre prochain – nous souhaitons rappeler quelles espèces animales d’élevage autres que les lapins et les cailles sont élevées en cage dans l’Union européenne (UE), et l’importance de se mobiliser pour que cela cesse.
L’offre mondiale d’animaux issus de la pêche et de l’aquaculture vient de dépasser les 20kg /an/habitant, dont plus de la moitié proviendrait aujourd’hui de l’aquaculture. Cette activité nécessite cependant l’intervention de compétences vétérinaires afin de maîtriser les risques sanitaires. L‘enseignement vétérinaire, en Europe et en France, tend à prendre en compte le développement de l’aquaculture dans le monde. Ainsi, les étudiants sont aujourd’hui sensibilisés à l’aquaculture, aux rôles du vétérinaire dans ce secteur, aux pathologies spécifiques, aux problématiques associées à l’aquaculture, à la durabilité des élevages et au bien-être des poissons.