Ce texte est un épisode tiré du « Colloque des chiens », l’une des Nouvelles exemplaires de Cervantès. Déjà en Espagne à l’époque, la mise en accusation des loups, lors de certaines attaques de troupeaux, cachait les vrais coupables, les bergers eux-mêmes.
La fondation Animals Asia a réussi un véritable exploit : d’une part les autorités vietnamiennes lui ont confié 38 ours agonisants exploités pour leur bile par les habitants de plusieurs îlots de la baie d’Halong, et d’autre part elles ont interdit officiellement l’industrie de la bile dans cette région !
Trente-cinq ans après avoir écrit cet article, lors d’un Appel aux candidats à l’élection présidentielle lancé par le Pr Alfred Kastler et le Comité de défense pour la vie créé par la LFDA, les réflexions de M. Edgard Pisani ont totalement conservé leur limpidité, leur profondeur, et hélas leur actualité.
L’Ordre des vétérinaires français a répondu à la demande du COVAC portant sur l’engagement de certains vétérinaires pour la corrida par la voix de son président le Dr Michel Baussier. Il se positionne clairement contre la corrida, et invite chaque vétérinaire à s’interroger sur sa position face à la corrida.
Après être resté longtemps timide dans ce domaine, l’Ordre national des vétérinaires se positionne maintenant dans les débats de société portant sur la relation entre les animaux et l’homme. Il avait annoncé pour 2016 une prise de position sur la question de la corrida.
La castration à vif des porcelets soulève des protestations depuis des années. À la suite de la campagne de l’association WELFARM contre la castration à vif des porcelets (voir illustration), une pétition de plus de 100 000 signatures a été remise au ministère de l’Agriculture le 26 mai der-nier. Revenons sur cette pratique douloureuse et qui est évitable, comme nous le verrons.
Les piscines à dauphins et à orques garantissent-t-elles des conditions minimales de bien-être aux animaux ? L’arrêt de l’exploitation des cétacés sous toutes leurs formes est-elle envisageable en France, en Europe ou aux États-Unis ? La réponse à ces questions est malheureusement la même : non !
« L’animal politique » a été le thème du colloque tenu le 2 juin 2016 à l’Assemblée nationale en présence de Mmes les députées Abeille et Gaillard et de 27 organisations de protection animale dont la LFDA. Surfant un peu sur la vague de l‘intérêt croissant pour la cause animale, ce colloque a permis de s’interroger sur les raisons justifiant la prise au sérieux du sujet, et la façon de faire passer le message aux politiques et pouvoirs publiques, qui sont les plus à même de faire évoluer les normes qui protègent les animaux.
Nature a publié récemment un article intitulé Monkey Kingdom, sous-titré : China is positioning itself as a world leader in primate research. L’article a mentionnait les aspects économiques, de développement et d’innovation de la recherche. Ces aspects sont aussi bien sûr un pan de l’éthique à prendre en compte, mais la question est à quel point faut-il les prendre en compte face au bien-être animal ?