La corrida est un spectacle cruel qui consiste à torturer et tuer un taureau sous les yeux des spectateurs. La LFDA milite pour l’abolition de ce divertissement cruel d’un autre temps.
La corrida consiste à infliger volontairement et sans aucune nécessité, blessures, souffrances et mort à un taureau. Elle va à l’encontre de la morale, nie les connaissances scientifiques, perturbe l’éducation des enfants et bafoue la culture. La LFDA milite pour l’abolition de ce divertissement cruel d’un autre temps.
La corrida et la souffrance animale
Le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires est formel : « Les spectacles taurins sanglants, entraînant, par des plaies profondes sciemment provoquées, des souffrances animales foncièrement évitables et conduisant à la mise à mort d’animaux tenus dans un espace clos et sans possibilité de fuite, dans le seul but d’un divertissement, ne sont aucunement compatibles avec le respect du bien-être animal. Du reste, nous considérons que la dérogation dont la corrida bénéficie dans le code pénal confirme a contrario qu’elle est juridiquement considérée comme tenant ou pouvant tenir des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux » (2015).
Une « tradition » locale ininterrompue ?
La tradition justifierait la persistance de la corrida. Or, la tradition ne doit pas permettre de maintenir des pratiques cruelles. Ce spectacle barbare a été introduit en 1853 en France à l’occasion du mariage de Louis-Napoléon Bonaparte avec Eugénie de Montijo (originaire d’Espagne). La corrida se pratique dans certains départements au motif de « tradition locale ininterrompue ».
Une exception juridique
Le code pénal (art. 521-1) punit les sévices graves et les actes de cruauté envers l’animal, à l’exception de la corrida et des combats de coqs, lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Il s’agit d’une incohérence juridique profonde et une inégalité de traitement devant la loi. Cette dérogation prouve que la nature cruelle de ces spectacles est juridiquement reconnue mais tolérée.
La corrida et les mineurs
Les premiers à devoir être protégés des corridas sont bien évidemment les taureaux. Mais les corridas sont des spectacles violents aussi pour les mineurs, qui peuvent y assister à tout âge, et même y participer.
Aujourd’hui, dans le sud de la France, des jeunes apprennent à manier pique, épée, poignard et autres outils de torture sur des veaux et vachettes. Les jeunes s’entrainent à tuer et torturer des bovins afin d’être reconnu dans le milieu de la tauromachie.
Le Comité international des droits de l’enfant (CIDE) a officiellement recommandé aux différents pays de la planète, où se pratiquent encore des corridas d’en tenir les mineurs à l’écart, en tant que spectateurs ou en tant que participants.
- Ne pas assister à une corrida.
- Informer votre entourage sur ce spectacle cruel en diffusant nos articles.
- Si vous habitez dans une région taurine, écrire à votre député, sénateur ou maire pour exprimer votre rejet des corridas.
- Appel à la mobilisation : samedi 17 août 2024 à Béziers pour une manifestation organisée par le COLBAC en opposition à la corrida !