Science : le règne animal, unité et divergences (Panneau 3)

Un animal, des animaux. Plus d’un million d’espèces coexistent sur notre planète. Peut-on alors parler de « l’animal » en général ? Focus sur les points communs à tous les animaux et sur la grande variété des espèces.

À quoi reconnaît-on l’animal ?

« Animal » : définition

Un animal est un être vivant multicellulaire dont les cellules possèdent un noyau qui contient le matériel génétique (ADN). L’animal se nourrit de substances organiques, ce qui n’est pas le cas des champignons, des végétaux et des algues.

Schéma de l'animal, du macro au microscopique

Le règne animal : de la petite à la grosse bête

Tous liés par un ancêtre commun

La classification phylogénétique est un système qui met en évidence les degrés de parenté entre les êtres vivants. Basé sur des analogiques paléontologiques, anatomiques, embryologiques ou biochimiques, cette classification crée des rapprochements quelquefois surprenants.

Le règne animal, après s’être « séparé » du règne végétal, s’est lui-même subdivisé en plusieurs embranchements et classes.

Arbre phylogénétique des animaux

Un air de famille ?

Les espèces constituant « le règne animal » sont très diverses dans leur forme et leur organisation.

  • L’éponge. Elle ne possède pas de vrai tissu : ses cellules ne forment pas un ensemble assurant une fonction spécifique.
  • La méduse. Elle possède des tissus, mais pas d’organes à proprement parler.
  • Les petits vers plats. Ils possèdent un système digestif assez rudimentaire.
  • Les vertébrés. Les vertébrés, dont l’espèce humaine fait partie, sont plus complexes et possèdent des organes véritablement spécialisés pour assurer la respiration, la reproduction, etc.

Comment apparaissent les espèces ?

La spéciation est un phénomène évolutif possible grâce au principe de divergence, selon lequel les individus créés au sein d’une même population varient (certains sont petits, d’autres grands…). Si une espèce se trouve « coupée » en deux, l’une dans un milieu arboré et l’autre dans un milieu de plaine, les individus les mieux adaptés à ces milieux seront sélectionnés, c’est-à-dire qu’ils survivront. On aboutira à terme à 2 espèces séparées. C’est ainsi qu’un primate « originel » a pu donner les chimpanzés, les gorilles… et les humains !

Quelques chiffres

  • À ce jour, 78 % des espèces vivantes découvertes sont des espèces animales
  • Seuls 13 % des espèces animales sont connues. 10 000 000 sont encore à découvrir !

À retenir

« Les êtres vivants sont tous issus de la même origine, ils obéissent aux même grandes lois du développement de la reproduction. »

J-C. Nouët, président d’honneur de la LFDA (Les Droits de l’animal aujourd’hui, 1997)

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