Le 27 novembre dernier, le directeur de la Fondation écrivait à l’Eurostar Group Limited à Londres pour lui suggérer d’autoriser le transport des animaux de compagnie sur la ligne ferroviaire Paris-Londres. Pour l’instant, seuls les chiens d’aveugle ou «d’assistance» y sont admis.
Dans sa réponse en date du 12 décembre, l’International Customer Relations de l’Eurostar expliquait pourquoi ce n’était pas possible : «Nous n’autorisons pas la présence des animaux de compagnie car elle pourrait gêner le processus d’évacuation, et donc compromettre la sécurité de nos voyageurs.» Une assertion qui peut être discutée…
Après les trains, les avions. De nombreux incidents survenus sur les aéroports ont été signalés à la LFDA: disparition de chiens ou de chats avant leur mise en soute, évasion des cages (parfois ouvertes par malveillance). Aussi le directeur de notre Fondation a écrit le 23 avril au directeur général de l’IATA (International Air Transport Association) à Montréal, lui demandant notamment:
Afin d’éviter les ouvertures malveillantes ou accidentelles des cages, nous recommandons que celle-ci soient systématiquement scellées à l’enregistrement par les compagnies aériennes en présence du passager propriétaire par un ruban adhésif ou sanglées par des attaches en plastique de type «Colson ND». Afin de réduire les manipulations et transports brutaux lors des opérations d‘embarquement des animaux en cages, nous demandons que les cages soient acheminées jusqu’aux avions ou jusqu’à l’aérogare indépendamment des bagages «non vivants et sensibles.
Dans sa réponse du 7 mai, l’IATA admettait que des incidents pouvaient survenir, mais assurait qu’ils devraient se faire plus rares, grâce aux améliorations du LAR (Live Animals Regulations). Mais la proposition de la LFDA d’apposer sur les cages une étiquette incitant à la manipuler avec précaution ne lui paraît pas envisageable.
Par ailleurs, des contacts fructueux ont été pris par une protectrice des animaux, correspondante de notre Fondation avec ADP (Aéroports de Paris): ils devraient déboucher sur la constitution d’un groupe de travail chargé d’élaborer une charte qualité relative au transport des animaux domestiques par voie aérienne. Il faut savoir que certaines compagnies aériennes ne les acceptent plus, même en soute.