L’hebdomadaire Rustica du 1er décembre 2010 publie, sous la plume de Jean-François Noblet, conseiller technique en environnement, un article attirant l’attention sur des pratiques de pêche de loisir particulièrement douloureuses dénoncées par la LFDA.
[…] [les pêcheurs]. Ce sont en général des gens calmes, recherchant le silence et le contact avec la nature. Le dialogue est souvent plus facile qu’avec les chasseurs. Pourtant […] certains comportements montrent la méconnaissance de la souffrance d’un animal. Donnons quelques exemples: laisser agoniser une truite pendant de longues minutes, pêcher au vif avec un poisson vivant muni d’un hameçon piqué dans le dos, enfiler une aiguille à locher de la bouche à l’anus à un vairon vivant pour ensuite pêcher au poisson mort; […]Tout cela contribue à une souffrance dénoncée par la LFDA. Il est pourtant facile de limiter ces pratiques […] Dans une société qui tolère de moins en moins la corrida ou les excès de certains chasseurs, on ne dit quasiment rien de ces méthodes de pêche. Pourquoi? Parce que le poisson ne crie pas!.