L’orque Lolita, connue à travers le monde comme symbole de la captivité des cétacés dans les parcs d’attraction, est morte il y a quelques jours au Seaquarium de Miami.
Capturée très jeune, il y a 52 ans, l’orque Lolita aura passé presque toute sa vie seule dans un minuscule bassin. Sa mort, qui serait due à une maladie rénale, survient alors que l’orque devait rejoindre un sanctuaire situé au nord-ouest des États-Unis, là où Lolita vivait déjà avec sa cellule familiale avant sa capture.
Le sanctuaire amérindien Salish Sea travaillait depuis plusieurs années sur ce plan de réhabilitation, qui aurait notamment permis à Lolita de vivre de nouveau aux côtés de sa mère, comme il est d’usage chez les orques. La triste mort prématurée de Lolita met ainsi un terme à ce projet pour lequel elle était une candidate idéale.
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En France, la loi contre la maltraitance animale de 2021 prévoit la fin des delphinariums pour 2026, une mesure qui soulève elle aussi la question de l’avenir des cétacés déjà détenus en captivité. Or, des informations semblent indiquer que les orques et les dauphins encore présents au Marineland d’Antibes seraient destinés à être vendus à d’autres parcs à l’étranger. Cette situation ne s’inscrit pas en faveur de la fin de l’industrie mondiale des delphinariums, malgré les connaissances scientifiques qui attestent des souffrances générées par la captivité.
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