La France mettra-t-elle enfin un terme à la captivité des animaux sauvages?

La Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences (LFDA) a participé à la concertation sur les animaux sauvages captifs organisée par le ministère de la Transition écologique et solidaire entre avril et juillet 2019. Cette concertation concernait quatre sujets : les animaux sauvages dans les cirques,
les delphinariums,
les parcs zoologiques,
les visons élevés pour la production de fourrure.

Liberté pour les ours !

La détention d’ours en captivité est autorisée en France, dans les zoos évidemment, dans les cirques également, mais aussi par des « montreurs d’ours », c’est-à-dire des dresseurs qui se promènent de commune en commune, souvent à l’occasion de fêtes « médiévales », pour produire un ours en spectacle. Pourtant, nous ne sommes plus au Moyen-Âge !

Des monstres animal-humain dans les labos

L’information a fait grand bruit en plein milieu de l’été : le gouvernement japonais a autorisé un projet d’étude visant à développer un pancréas humain dans le corps de rongeurs. Le but de cette expérience serait d’avancer vers la possibilité, à terme, d’utiliser des organes humains produits par des animaux pour des personnes en attente de greffe. Ce genre d’expérience débouche sur ce que l’on appelle communément des chimères animal-humain

Rapport parlementaire sur l’expérimentation animale

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), présidé par le sénateur Gérard Longuet et vice-présidé par le député Cédric Villani, lauréat de la Médaille Fields, a rendu public un rapport intitulé « L’utilisation des animaux en recherche et les alternatives à l’expérimentation animale : état des lieux et perspectives ».

CR: L’Europe des animaux. Utiliser le levier européen pour la cause animale (Durand & Marie, 2019)

L’Europe des animaux est paru peu de temps avant les élections européennes du 26 mai dernier, et ce n’est pas un hasard. En effet, cet ouvrage se veut une ode à l’Union européenne (UE) en tant que législateur sur la protection des animaux. Il souligne toutefois les limites et les manquements de l’UE en la matière, et fait aussi la part belle à l’échelon national.

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