Gros coup de chaud sous l’océan
La canicule n’est pas réservée qu’aux territoires terrestres. Les espaces maritimes, mers et océans, connaissent […]
La canicule n’est pas réservée qu’aux territoires terrestres. Les espaces maritimes, mers et océans, connaissent […]
Dans son numéro spécial intitulé « L’animal, un miroir », Réforme aborde notamment le sujet du droit animal. Pour cela, il a recueilli l’avis de la LFDA.
7 ONG, dont la LFDA, dénoncent le déroulement de la concertation ministérielle sur la révision de législation européenne sur la protection des animaux d’élevage et demandent au ministre de l’Agriculture de revoir ses ambitions à la hausse.
Au mois de mars, le ministère de l’Agriculture a lancé une concertation des parties concernées par la révision de la législation européenne sur la protection des animaux d’élevage. L’objectif de cette concertation est de définir les propositions que portera la France dans le cadre de cette révision. L’enjeu est important pour les milliards d’animaux élevés dans l’Union européenne chaque année. La LFDA prend part à cette concertation pour porter des mesures ambitieuses pour protéger les animaux. Malheureusement, les signaux envoyés par le ministre sont peu encourageants.
Le Sénat a rendu un rapport sur la viande cellulaire. Les sénateurs rapporteurs sont méfiants vis-à-vis de cette activité mais préconisent de renforcer la recherche dans le domaine. C’est ce qu’a demandé la LFDA, qui a été auditionnée par les sénateurs.
Chaque année, nous les attendons avec un mélange d’impatience et d’inquiétude: les statistiques sur l’utilisation des animaux à des fins scientifiques en France pour l’année 2020 sont en baisse par rapport à l’année précédente. Force est de reconnaître que, malgré tout, le nombre d’animaux sensibles concernés ne diminue pas de façon significative dans notre pays.
Au regard du nombre d’animaux utilisés dans le cadre de l’expérimentation animale en France (voir l’article précédent), le constat est sans appel : le développement et l’utilisation des méthodes alternatives à l’expérimentation animale n’est pas suffisant. Pourtant, le remplacement de l’utilisation des animaux pour des expériences au profit de méthodes n’utilisant pas d’animaux est plébiscité par les Français.
Le premier semestre de l’année 2022 a été caractérisé par une forte activité liée aux élections présidentielle et législatives, notamment au sein du collectif Engagement animaux 2022. La LFDA a participé à une consultation publique sur la révision de la législation européenne en matière de protection animale en janvier 2022. La LFDA a envoyé un courrier début novembre au secrétaire d’État chargé de la Mer pour l’inciter à mettre en place un programme de recherche sur la souffrance des poissons dans le cadre de la pêche commerciale.
La législation européenne sur le bien-être animal n’est plus en phase avec les attentes sociétales et les connaissances scientifiques. A l’automne 2023, la Commission européenne fera des propositions pour l’améliorer.
Une proposition de loi visant à abolir la corrida devait être débattue à l’Assemblée nationale le 24 novembre.