Le Prix de biologie Alfred Kastler de la LFDA a été fondé en 1984 à la mémoire du Professeur Alfred Kastler, prix Nobel, membre de l’Institut, cofondateur de la LFDA et son président de 1979 à 1984.
D’un montant de 4 000 €, ce prix est destiné à encourager la recherche et l’application de méthodes évitant l’utilisation expérimentale traumatisante de l’animal.
Il est ouvert à tout chercheur ou enseignant, biologiste, médecin, pharmacien, vétérinaire ou agronome français ou d’expression française selon les conditions définies dans son règlement.
Le prix est financé exclusivement par les dons de particuliers recueillis par la LFDA.
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Lauréats du Prix de biologie Alfred Kastler
De nombreux lauréats, dont deux ex-aequo, ont reçu ce prix depuis sa création :
- 2023 : Alexandra Benchoua, directrice de recherche au Centre d’études des cellules souches à l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (I-STEM).
Mise au point d’une méthode expérimentale permettant de ne pas utiliser l’animal, dans le cadre de la recherche d’un nouveau traitement des maladies neurologiques (autisme, myopathies, etc.) ou psychiatriques telle la schizophrénie.
- 2021 : Vasiliki Kalatzis, directrice de recherche à l’Inserm à l’institut des Neurosciences de Montpellier.
Travail de recherche sur la cécité qui a été réalisé sans avoir recours à l’expérimentation animale.
- 2017 : Mohammed MOUDJOU, Vincent BÉRINGUE et Jérôme CHAPUIS, chercheurs en virulogie et immunologie moléculaire à l’INRA.
Mise au point d’une méthode alternative au modèle animal permettant le diagnostic de maladies à prion chez l’homme et l’animal.
- 2015 : Sarah BONNET, directrice de recherche à l’INRA.
Mise au point d’une méthode alternative au modèle animal pour l’étude des tiques (PDF).
- 2013 : Catherine VOGT, vétérinaire, ingénieur de recherche à l’université Lyon I.
Formation en technique chirurgicale appliquée à l’expérimentation, sans utilisation d’animal vivant.
- 2011 : Virginie DANGLES-MARIE, vétérinaire, maître de conférences à la Faculté des sciences biologiques et pharmaceutiques Paris Descartes, et chercheur au Laboratoire d’investigation préclinique de l’Institut Curie.
Méthode de culture tridimensionnelle in vitro de cellules cancéreuses colorectales humaines, permettant de remplacer les xénogreffes de cellules tumorales humaines sur les souris vivantes dans les essais précliniques d’efficacité des agents anticancéreux.
- 2001 : Catherine VINCENT, journaliste au journal Le Monde.
(“Section littérature et journalisme” du Prix Alfred Kastler) ; Plusieurs articles en faveur des animaux.
- 1996 : Sophie PETIT, éthologue Ph. D de l’Université de Miami.
Méthodes d’études employées pour éviter de traumatiser les chauves-souris nectarivores.
- 1996 : Jean-René CAZALETS, chargé de recherche au CNRS.
Étude de la physiologie de la locomotion sur un système nerveux in-vitro.
- 1992 : Frédéric DUCANCEL, Ingénieur du Commissariat à l’énergie atomique.
Traceurs immuno-enzymatiques conçus par ingénierie génétique et produits par des micro-organismes.
- 1990 : Philippe TARROUX, Maître de conférences à l’Ecole Normale Supérieure.
Mise au point d’une méthode d’enregistrement automatique et d’interprétation par calcul à l’ordinateur des gels d’électrophorèse bidimensionnelle de protéines.
- 1988 : André et Christiane GUILLOUZO, Directeurs de recherche à l’INSERM.
Mise au point d’une méthode de culture primaire à long terme d’hépatocytes différenciés humains et animaux.
- 1987 : Fabienne GOETHALS, Université de Louvain-la-Neuve.
Hépatocytes isolés en suspension : modèle original d’expertise toxicologique et d’évaluation de l’hépatotoxicité.
- 1985 : René BEAUPAIN, chargé de recherche au C.N.R.S.
Cultures in-vitro de nodules cancéreux humains et perspectifs de traitement.