Le Figaro du 16 août, dans son cahier Culture La révolte des anticorridas, résume en huit mots une interview accordée à ce quotidien par le président de la Fondation LFDA dans une brève incise consacrée aux célèbres aficionados qui ne parlent pas.
Le journaliste écrit :
« C’est en vain que l’on sollicite un 15 août ces aficionados. On sait qu’ils existent puisqu’on les voit régulièrement dans les arènes. Du côté de la politique, Roselyne Bachelot n’est pas seule. François Fillon, Alain Jupé et Michèle Alliot – Marie sont des spectateurs réguliers, et le monde taurin a interprété dans le sens d’un soutien la balade à cheval en Camargue de Nicolas Sarkozy qui, aujourd’hui, renvoie la question au Grenelle de l’environnement. Du côté de sportifs, Pierre Albaladejo vient d’écrire un livre sur la question.
Les écrivains, les intellectuels, les artistes, dans le sillage d’Hemingway et Picasso, ne dédaignent pas la plaza de toros. Denis Tilinac, Patrice Chévreau, l’un en France, l’autre à Séville, sont de vrais aficionados ».
Mais le Pr Jean-Claude Nouët, président de la Ligue des droits de l’animal est formel : La corrida mêle cruauté individuelle et cruauté collective.