La Fondation LFDA a préféré ne pas reprendre une fois encore les questions relatives à la condition animale en France, déjà posées et répétées lors des campagnes électorales précédentes, qui étaient restées sans suite ou sur lesquelles différents candidats s’étaient déjà prononcés. Près d’une dizaine d’autres organisations s’en sont chargé, en reprenant pour l’essentiel les questions qui avaient été préparées, rédigées et publiées par la LFDA lors des campagnes précédentes.
Pour la campagne 2012, le président de la Fondation LFDA, Louis Schweitzer a adressé une lettre (à télécharger ici) aux candidats à l’élection présidentielle, les interrogeant sur un seul sujet : celui éthiquement fondamental de la souffrance animale. Certes la loi et la réglementation édictent des dispositions destinées à « protéger » l’animal, mais elles prononcent également des dérogations et des tolérances qui annulent les mesures protectrices qu’elles promeuvent. Les incohérences du droit entre codes civil, rural pénal et de l’environnement jointes à la faiblesse des contrôles de l’application effective des textes législatifs et réglementaires ainsi qu’à la faible fréquence et au peu de sévérité des sanctions des infractions constatées, en réduisent encore la portée.
Voici la réponse (à télécharger ici) adressée par Monsieur Nicolas Sarkozy et la réponse (à télécharger ici) de Monsieur François Hollande.